Rétro 19 VTM Vosges Trotters Mulhouse - Le mag’ neige trop abondante…. Nous remettons l’expérience en 1974, et là, plein succès et enthousiasme pour la traversée du Jura central, 105 kms en 4 jours entre La Cure et Noiraigues (Suisse) en passant par la Combe des Amburnex, le Mont Tendre, le Mont d’Or et le Chasseron. Alors, il y a juste 50 ans, c’était parti pour des dizaines d’années de raids, avec de 10 à 15 membres chaque année, toujours encadrés par un de nos moniteurs bénévoles, et nous menant tour à tour dans le Jura, en Forêt Noire, en Engadine, dans le Vorarlberg, en Savoie, dans le Vercors ou le Massif Central. Et combien de fois nous avons dû improviser en dernière minute un itinéraire de remplacement pour pallier au manque de neige. Vu aujourd’hui avec le recul du temps, c’était, comme a dit Jacques Battistella, l’âge d’or de la randonnée nordique. Que de belles journées avec de la poudreuse, mais aussi que de tempêtes, de jours de pluie, de recherche de la dernière neige, de cassecroûtes expédiés debout dans la neige. Et aussi que de liens d’amitié, de soirée à refaire le monde, de nuits passées dans des conditions très rustiques. On était jeunes, on l’a fait, on a maintenant des souvenirs et des amitiés inoubliables. A partir de 2001, ces raids itinérants ont été remplacés par des séjours en étoile dans le Jura ou en Forêt Noire, eux aussi très intéressants mais un peu moins aventuriers. Ces raids ont indirectement été à l’origine des week-ends en Forêt Noire que nous organisons maintenant depuis 20 ans. En effet, pour se préparer aux traversées de plusieurs jours à ski de fond et tout dans le sac au dos, nous avons organisé à partir de 1981 des week-ends itinérants d’initiation au raid, en majorité dans les Vosges, mais aussi dans le Jura et la Forêt Noire. C’est à partir de 2004 que les 2 jours itinérants sac chargé sur le dos se sont transformés en week-ends en étoile, avec nuit non plus en refuge, mais en hôtel, et des randonnées journalières avec sac à dos allégé. Pendant ces 20 années (sauf les années COVID) nous étions toujours entre 25 et 30 participants. Petit à petit, le nombre de fondeurs a diminué et celui des marcheurs-raquetteurs a augmenté. 1982, casse-croûte dans une grange du Haut Doubs
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